Le monde du jeu vidéo est parfois impitoyable, et la dernière annonce du studio People Can Fly en est la triste illustration. Ce célèbre développeur, connu pour des titres emblématiques, a annoncé qu’il devait licencier plus de 120 employés dans une décision jugée nécessaire pour assurer sa survie face à des défis financiers croissants. Dans cet article, nous explorons cette situation difficile, les raisons derrière ces licenciements et l’impact sur l’industrie.
Des temps difficiles pour People Can Fly
People Can Fly, basé à Varsovie, est un studio qui a marqué les esprits avec des jeux tels que Painkiller, Gears of War Judgment, et Bulletstorm. Malheureusement, les temps ont été rudes pour le studio ces dernières années, surtout après la sortie du jeu Outriders, qui bien que pas mauvais en soi, n’a pas rencontré le succès commercial escompté. Les coûts exorbitants de développement et les faibles ventes ont mis le studio dans une situation précaire.
Les conséquences du contrat avec Square Enix
La contrainte qui pèse sur People Can Fly provient également de son contrat avec Square Enix. Ce dernier stipule que le studio ne toucherait pas de royalties tant que les coûts de production et de marketing de Outriders ne seraient pas couverts. Des mois plus tard, la triste réalité de l’absence de profits a obligé le studio à envisager des licenciements pour diminuer ses dépenses et s’adapter à la réalité du marché.
Une restructuration nécessaire
Les annonces récentes du PDG Sebastian Wojciechowski révèlent une profonde restructuration au sein de l’entreprise. Dans un communiqué posté sur le compte officiel de People Can Fly, il a partagé la douleur qui accompagne cette décision et le poids émotionnel que cela implique pour lui et son équipe. Le studio espérait se lancer dans l’auto-édition et divers projets, mais cette vision a dû être revue à la baisse.
Un avenir incertain pour les employés et l’entreprise
Les licenciements de plus de 120 « Aviateurs » représentent bien plus qu’un simple chiffre. Ce sont des talents et des collègues qui ont contribué à forger l’identité de la société. La suspension de projets tels que le Projet Victoria et la réduction d’effectifs dans les équipes de soutien sont des preuves concrètes que l’adaptation à un environnement changeant est devenue inéluctable pour leur survie.
La tempête dans l’industrie vidéoludique
Cette situation reflète aussi un phénomène plus large dans l’industrie du jeu vidéo, où des licenciements massifs et des fermetures de studios se multiplient. Alors que le marché évolue rapidement, les studios doivent naviguer dans un environnement de plus en plus compétitif et imprévisible. Pour People Can Fly, cela signifie concentrer ses efforts sur des projets plus prometteurs tout en jonglant avec des défis que de nombreux autres studios rencontrent à travers le monde.
Quel avenir pour People Can Fly ?
Pour le moment, People Can Fly maintient son cap en développant le projet Maverick, en collaboration avec Microsoft, tout en continuant à travailler sur Bifrost et Gemini. La restructuration actuelle pourrait, espérons-le, permettre au studio de rebondir dans un avenir proche, mais le chemin sera certainement semé d’embûches.
Pour en savoir plus sur le sujet, consultez cet article sur les défis actuels du réalisateur Ridley Scott.
Situation difficile
People Can Fly est un studio polonais à qui l’on doit quelques jeux renommés : Painkiller, Gears of War Judgment ou encore Bulletstorm nous viennent de ses couloirs, basés à Varsovie. Mais depuis quelques années, la firme est dans la tourmente à cause d’Outriders, un TPS pas foncièrement mauvais, mais qui a coûté très cher et qui s’est hélas… pas aussi bien vendu qu’espéré. Surtout, le contrat qui liait People Can Fly à Square Enix, qui était à l’édition, stipulait que le studio ne pouvait pas toucher de royalties supplémentaires tant que les frais de production, de distribution et de frais marketing n’étaient pas rentabilisés. Des mois et des mois après la sortie du jeu, l’entreprise annonçait déjà une situation difficile.
Si l’on rajoute à cela la crise générale que traverse l’industrie du jeu vidéo depuis plusieurs années avec des licenciements et des fermetures en masse, People Can Fly a du finalement revoir ses plans et ses ambitions. Le studio voulait se lancer dans l’autoédition et entreprendre de multiples projets, mais les nouvelles, données aujourd’hui par le PDG Sebastian Wojciechowski, ne sont pas bonnes.
Un licenciement et des ambitions revues à la baisse
C’est directement sur le compte X officiel de People Can Fly que son directeur a pris la parole pour annoncer le licenciement de plus de 120 employés, ainsi que des plans remodelés pour survivre à cette crise historique.
Aujourd’hui, nous avons pris une décision très difficile : réduire notre stratégie d’auto-édition en suspendant le Projet Victoria, en réduisant notre équipe travaillant sur le Projet Bifrost et en restructurant certaines de nos équipes de soutien chez People Can Fly.
Ces licenciements rejoignent alors les 50 départs qui avaient déjà été annoncés en début d’année 2024 autour du projet Gemini, un nouveau jeu édité par Square Enix. Quelques mois plus tard, on apprenait l’annulation du projet Dagger, deux ans après l’abandon de Take-Two qui devait en assurer l’éditeur. Actuellement, le projet Maverick reste a priori debout, lui qui sera édité par Microsoft, tandis que le studio continue donc de plancher sur les projets Bifrost et Gemini.
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FAQ
Pourquoi People Can Fly a-t-il licencié 120 employés ?
People Can Fly a décidé de procéder à ces licenciements en raison des pressions extérieures du marché qui ont dépassé leurs prévisions, notamment à cause de la vente décevante d’Outriders.
Quel est l’impact de la crise sur le studio People Can Fly ?
La crise actuelle dans l’industrie du jeu vidéo a forcé le studio à revoir ses ambitions, notamment en suspendant plusieurs projets d’auto-édition et en réduisant les équipes travaillant sur certains jeux.
Quels projets sont affectés par ces licenciements chez People Can Fly ?
Le licenciement de plus de 120 employés affecte principalement le Projet Victoria, ainsi que l’équipe travaillant sur le Projet Bifrost, entraînant une restructuration des équipes de soutien.
Cette situation était-elle prévisible pour People Can Fly ?
Oui, la situation difficile avait déjà été annoncée plusieurs mois après la sortie d’Outriders, et des signes d’alerte concernant la rentabilité ont été émis par le studio, mettant en lumière la fragilité des contrats et les coûts de production élevés.
Que va faire People Can Fly après ces licenciements ?
Après ces licenciements, People Can Fly va concentrer ses efforts sur le développement d’un seul jeu indépendant et se réorienter vers des projets commandés pour assurer sa survie sur le marché.